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Terres de reve ~ Partie 1 Chap 14

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CaelaSephyra's avatar
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Sephyra rangea son sabre dans son fourreau, et resserra la ceinture de cuir qui le maintenait au niveau de sa hanche droite. Elle rassembla les quelques affaires qu’elle avait emmenées avec elle à Yvanesca, et quitta la petite chambre sans se retourner.
Elle sortit sur la vaste place où le vent glacial se déchaînait comme à son habitude. Elle distingua au loin la silhouette imposante d’Aokura, dont la longue chevelure dansait au gré des éléments.
Elle se rapprocha de lui, et quand elle fut arrivée à sa hauteur, il lui jeta un regard du coin de l’œil.
- J’espère que tu sais ce que tu fais… dit-il.
- Ne t’en fais pas, répliqua Sephyra. Quand bien même des réponses nous attendraient à Neos, nous ne pouvons faire autrement que nous rapprocher d’Anetham. Il nous écoutera, lui, et même s’il part dans la mauvaise direction, nous serons davantage en sécurité à Anethie…
Ils se mirent en marche alors que le soleil se levait à peine. Sephyra aurait pu atteindre le royaume de son enfance en quelques heures en passant par la voie des airs, mais elle ne voulait pas laisser Aokura seul. Elle avait le sentiment qu’elle se devait de rester à proximité, pour le secouer au cas où il perdrait à nouveau espoir. Et elle n’avait vraiment pas envie qu’il lui arrive quoi que ce fut à un stade aussi critique de leur avancée.
Au lieu de quelques heures, leur voyage dura donc presque deux jours. Ils passèrent par les coins les plus reculés et les chemins les moins arpentés, afin d’éviter le conflit qui secouait les terres de leurs ancêtres. Ces terres idéales qui n’avaient pas bu le sang de ses habitants durant de longs siècles de paix révolus.
Ils réussirent à retrouver les chemins d’Anethie sans avoir à croiser le fer, mais durent malgré tout se cacher à plusieurs reprises pour éviter de croiser des patrouilles de Neosiens, qui défilaient dans leurs tenues militaires.
- Tu parles d’une barbe, bougonna Aokura alors qu’ils sortaient de leur cachette pour reprendre la route. Nous n’avons aucun moyen de savoir si ce sont bien des envoyés de Neos, ou s’ils font partie des cinglés qui veulent tuer les Porteurs… Nelson ne nous facilite vraiment pas la tâche, et après ce qu’il t’a fait, je suis de plus en plus sûr qu’il est responsable de tout ce qui se passe.
Sephyra ne répondit rien. Lorsqu’ils arrivèrent enfin à la lisière de la forêt d’Anethie, ils aperçurent des Loups armés qui montaient la garde. Des Loups tatoués de la tribu de Kerem. Aokura s’approcha d’eux avec confiance, et les gardes s’inclinèrent devant lui dès qu’il fut à leur portée.
- Seigneur Aokura, nous vous pensions toujours à Yvanesca, déclara l’un d’eux, un Loup entre deux âges qui tenait une énorme lance.
- J’accompagne Cae-La Sephyra jusqu’à son père, répliqua-t-il en la désignant d’un petit signe de la main. Elle est trop jeune pour se balader toute seule.
Les Loups s’inclinèrent devant Sephyra qui s’empressa de les saluer à leur tour, après avoir pris le soin de jeter un regard noir au sorcier. Elle se tourna ensuite vers lui :
- J’y vais. Avec un peu de chances, mon père sait des choses que nous ignorons, et nous pourrons nous joindre à lui pour sauver les autres Porteurs.
Elle s’éloigna dans la forêt sans davantage de cérémonie. Aokura la regarda s’éloigner parmi le dense feuillage des arbres en poussant un soupir.
- Je ne vais pas rester ici à découvert, moi non plus, dit-il. Je vais l’attendre à l’orée de la forêt, dites-moi si vous avez du nouveau.
- Entendu, Seigneur, répondit l’un des gardes en s’inclinant.
Le sorcier s’enfonça à son tour parmi les arbres et disparut bien vite de leur champ de vision.

Aokura s’arrêta sur le chemin tortueux qui menait à Anethie. Il s’arrêta pour contempler les arbres autour de lui. Un tel paysage le changeait des ruines désolées d’Yvanesca. Il poussa un nouveau soupir. Il avait le sentiment que ce dans quoi il s’embarquait le mènerait à sa perte et à celle de leur monde, mais rester inactif durant tout ce temps avait fini par l’engourdir. Et au final, il préférait risquer gros à tenter de réaliser quelque chose avec ce qui lui restait de force et de volonté.
Au bout d’une demi-heure d’attente, il entendit des pas dans les fourrés, alors qu’il s’était assis contre un arbre et fumait tranquillement. Cela ne venait pas du sentier où Sephyra avait disparu. Il se releva et regarda derrière lui. Un groupe de Loups arrivait dans sa direction, en se glissant agilement entre les bosquets et les chênes centenaires. Il fronça les sourcils. Et reconnut immédiatement leur meneur.

Aokura s’avança au centre du sentier pour faire face aux nouveaux venus, qui se dévoilèrent bientôt à lui en retirant les feuilles et branchages qui les avaient recouverts durant leur traversée de l’étendue forestière.
- Salut, cousin, lança Aokura à l’attention du chef de groupe.
Athem se redressa en lui jetant un regard méfiant. Autour de lui, des guerriers de la tribu de Kerem se tenaient droits, et leurs yeux jaunes flamboyants ne quittaient pas Aokura. Ce dernier reconnut même, à sa surprise, les jeunes Luna et Ludovic, ainsi que Rena, que le prince d’Anethie avait visiblement ralliés à sa cause.
- Tu disposes de mes soldats comme tu le sens, maintenant ? questionna Aokura avec sarcasme.
Athem réprima un grognement.
- Leur chef était comme… indisposé ces derniers temps, répondit-il en toisant le sorcier. J’ai donc pris l’initiative de leur faire office de leader digne de ce nom.
- Ne le prends pas comme ça, jeune prince, répliqua Aokura avec un léger sourire. Si ces guerriers peuvent rendre service à Anethie, ainsi soit-il… Je pense que c’est effectivement la meilleure chose qu’ils aient à faire.
- Ce n’est pas pour rendre service à Anethie que je fais tout ça, rétorqua Athem en croisant les bras.
- Je sais. Ta sœur m’a dit que tu t’étais brouillé avec le seigneur des lieux. D’ailleurs, elle vient de partir le consulter.
Athem ouvrit de grands yeux et regarda machinalement en direction du royaume, auquel conduisait l’étroit sentier à moitié dissimulé sous les feuilles mortes.
- Depuis combien de temps est-elle partie ? questionna Athem, visiblement peu rassuré par la nouvelle.
- Ça doit faire un peu plus d’une demi-heure, estima Aokura. Pourquoi ? Il y a un souci avec ton paternel ?
Athem regarda à nouveau en direction du sentier.
- Il agit étrangement ces derniers temps, déclara-t-il. Cette guerre aveugle qu’il veut à tout prix mener ne me semble pas tout à fait justifiée, et ses méthodes deviennent de plus en plus extrêmes… Je passe de moins en moins de temps à Anethie à vrai dire, parce qu’à cause de son comportement, j’ai peur que la situation empire par ici.
- Je vois. Tu vas aller la retrouver ?
- Oui, répondit Athem. J’ai besoin de savoir quelles sont ses convictions vis-à-vis de tout ça. Et il est hors de question que je la laisse s’enrôler dans la guerre folle que mon père a déclenchée.
A ces mots, il commença à s’éloigner sur le sentier, et les Loups tatoués saluèrent très bas Aokura avant de suivre le prince d’Anethie. Mais ce dernier, avant de disparaître à son tour dans les feuillages, se stoppa.
- J’ai appris ce qui s’est passé à Yvanesca, dit-il sans se retourner.
- Ne t’avise pas de dire un mot de plus, cousin, répliqua froidement Aokura. Je sais ce que tu penses. Mais je te conseille de t’abstenir.
Athem resta silencieux, puis haussa les épaules et repartit d’un pas vif en direction du royaume de son père.

Sephyra finit par atteindre l’imposant royaume d’Anethie à l’issue d’une heure de marche. Elle n’avait pas l’habitude de déambuler dans la végétation sauvage du royaume des Loups, et ses ailes l’encombraient durant sa progression. Elle fut soulagée lorsqu’elle aperçut enfin les bâtisses élégantes de la cité, et arriva nez-à-nez avec les gardes de la cité, dont le nombre avait triplé à l’occasion des hostilités.
Les Loups se détendirent en la voyant arriver, et s’inclinèrent sans tarder.
- Princesse, nous nous sommes inquiétés à votre sujet, déclara aimablement l’un des gardes. Votre père sera heureux de vous revoir. Souhaitez-vous une escorte ?
- Ça ira, répondit Sephyra en ouvrant ses ailes.
Et, soulagée de pouvoir enfin les dégourdir, elle s’envola en direction du palais de son père. Les gardes la regardèrent s’éloigner, intrigués par la marque qu’elle avait sur le visage, qu’ils ne se souvenaient pas avoir déjà vue.

Sephyra atterrit précipitamment sur les marches du palais, saluant à la va-vite les nombreux gardes et associés de son père qu’elle croisa. Elle dut couper court à toutes les conversations pour se hâter à l’intérieur du palais. Constatant sans surprise qu’il ne se trouvait pas dans la pièce principale, elle s’adressa à son conseiller qui venait vers elle en écartant les bras.
- Princesse, je me réjouis de votre présence, dit-il avec un sourire aimable.
- Jhésel, je dois parler à mon père, dit-elle un peu plus précipitamment qu’elle ne l’aurait voulu.
- Il est en réunion avec les chefs des Clans des Cerfs et… Princesse, que vous est-il arrivé ? s’interrompit le vieux Loup en contemplant le visage de Sephyra, interdit.
Cette dernière couvrit inutilement son œil gauche avec sa main.
- Ce n’est rien, je vous assure, mentit-elle. Quand mon père pourra-t-il s’entretenir avec moi ? questionna-t-elle ensuite pour changer de sujet.
- Pas tout de suite, j’en ai peur, déclara Jhésel en jetant un œil en direction de la salle de réunion. Votre père est en train de discuter des démarches de guerre, cela prend du temps et nécessite une organisation pointue…
- Prévenez-le de ma présence dès qu’il sera disponible, le pria Sephyra en se rendant dans l’antichambre de son père.
Jhésel la salua tandis qu’elle disparaissait derrière un rideau décoratif qui séparait les deux pièces. Elle s’avança à pas timides dans l’antichambre et se laissa tomber sur le tapis brodé, songeuse. Elle croisa ses doigts devant son visage et se mit à réfléchir à toute allure. Elle n’était pas certaine que son père menait la guerre pour les bonnes raisons, mais au moins, elle ne perdrait rien à s’entretenir avec lui. Le plus difficile serait certainement d’éviter de rajouter de l’huile sur le feu au vu de sa mésaventure à Neos, mais elle devait essayer. Comprendre ses motivations. Et peut-être qu’elle finirait enfin par y voir plus clair…

Vingt minutes après son arrivée, elle entendit des pas assurés sortir de la salle de réunion dans un brouhaha de discussions animées. Elle sursauta et se tourna vers l’entrée de l’antichambre. Elle ne s’attendait pas à ce que son père arrive si vite… Elle s’assit en tailleur et se redressa en inspirant un grand coup. Depuis le jour où elle avait quitté Anethie pour Neos, elle n’avait pas eu aussi peur d’une entrevue avec son père adoptif.
Anetham ne tarda pas à entrer dans la pièce, averti par Jhésel, et s’apprêtait à enlacer sa fille lorsqu’il se stoppa soudain. Sephyra se leva sans le quitter des yeux, le regard désolé. Elle n’avait pas besoin de se demander ce qui le mettait dans cet état de stupeur.
- Sephyra… souffla-t-il, les yeux frémissants. Que t’est-il arrivé ? Qui t’a fait ça ?...
La jeune femme détourna le regard en posant une main sur sa cicatrice.
- C’est la guerre, répondit-elle simplement.
- Tu ne m’as pas répondu, insista le vieux Loup avec une voix qui la fit frémir des pieds à la tête. Qui t’a fait ça ?
Elle se tourna vers lui, consciente qu’elle n’arriverait pas à lui mentir. Et quand bien même elle affirmerait que c’était un soldat humain qui l’avait blessée, sa haine envers Neos n’en serait pas moins décuplée. Elle déglutit.
- Je n’étais pas venue pour parler de ça, Père, souffla-t-elle. Cette guerre que vous menez, est-ce que…
Elle tressaillit lorsqu’Anetham la prit brusquement par les épaules. Le regard sévère du vieux Loup la pétrifia tandis qu’il renouvelait sa question, inlassable. Elle baissa les yeux.
Et prononça le nom qu’il avait le moins envie d’entendre.

Lorsqu’Athem arriva en trombe dans le palais, il entendit un rugissement en provenance de l’antichambre de son père. Il esquiva gardes et ministres à l’instar de sa sœur et se précipita dans la vaste pièce où Anetham et Sephyra avaient visiblement une discussion mouvementée. La jeune femme ouvrit de grands yeux en le voyant arriver.
- Athem ! s’exclama-t-elle.
Anetham lança un regard furieux à son fils. Ce dernier ne se gêna pas pour le lui rendre et s’avança d’un pas assuré en direction de sa sœur et de son père.
- Qu’est-ce qui se passe ici…
Il s’interrompit en découvrant à son tour la marque qui traversait le visage de sa sœur. Cette dernière détourna aussitôt le regard et s’exclama à son père :
- Je vous en prie, écoutez-moi ! Je ne pense pas que ce genre de conflit nous permettra de protéger les Porteurs, il faut que…
- Comment oses-tu défendre l’intérêt des humains après ce qu’ils t’ont fait ?! rugit Anetham en faisant un pas menaçant vers la jeune femme.
Athem se rapprocha de sa sœur sans comprendre. Puis il regarda son père avec un mélange de méfiance et de crainte. Le vieux Loup lui était vraiment méconnaissable, comme si la guerre l’avait transformé. Lui qui avait toujours eu pour habitude d’agir avec sagesse et calme, et de réfléchir aux situations les plus pénibles sans s’énerver, il était à présent à l’opposé de tout ce qu’il avait incarné durant son long règne.
Le vieux Loup se tourna vers Athem, les dents serrées.
- Et toi, c’est maintenant que tu reviens parmi nous ? Tu as enfin décidé de te rendre utile dans cette guerre ? Si tu veux que je te fasse un jour hériter de ce royaume, tu devras t’en montrer digne, tu le sais !
- Père, l’interrompit Athem avec une voix qu’il voulut apaisante. J’ai mené mon enquête de mon côté ces dernières semaines, et je n’ai trouvé aucune preuve flagrante que Neos est derrière ce qui s’est passé à Yvanesca.
- Il a raison, Père, renchérit Sephyra en jetant un coup d’œil discret à son frère. J’étais encore Chasseresse lorsque ce drame s’est produit, et je sais que les soldats qui ont tué Nahru n’étaient pas de Neos ! J’ai eu vent de tous les rapports que Nelson a reçus à ce sujet et…
- Ne t’avise plus de prononcer son nom ici ! aboya Anetham, visiblement peu à l’écoute de ses interlocuteurs. Vous ne connaissez rien du monde dans lequel vous vivez, et j’ai suffisamment entendu vos discours puérils ! Si vous êtes trop idéalistes pour comprendre que les Porteurs sont menacés par les humains et par personne d’autre, alors restez tranquilles et laissez les adultes gérer la situation !
Un cliquetis métallique. Anetham tressaillit. Le sabre d’Athem était pointé sur lui, et son propriétaire le fusillait du regard. Sephyra regarda alternativement son père et son frère, sans savoir que faire pour calmer la situation.
- La guerre que vous menez ne fait qu’empirer les choses, grogna Athem en gardant son arme pointée vers le visage de son père. Je pense à la vie des Porteurs avant de vouloir à tout prix ôter celle des Neosiens, et souvenez-vous que ça devrait être votre objectif à vous aussi, vu l’idéal auquel vous êtes censé aspirer !
- Comment oses-tu ?... siffla Anetham en frissonnant de rage. Baisse ton arme immédiatement, si tu ne veux pas passer pour un sale traître aux yeux de ton peuple !
- Les traîtres aussi peuvent avoir raison, rétorqua Athem sans éloigner sa lame du visage de son père. Et je préfère être un vagabond qui lutte dans le bon sens, plutôt qu’un roi incompétent qui noie son quotidien dans une guerre absurde !
Anetham se jeta sur un sabre accroché au mur et donna un coup furieux vers Athem qui l’esquiva sans mal. Leurs armes s’entrechoquèrent et leur conflit s’intensifia au fur et à mesure qu’ils évitaient les coups de l’autre. Sephyra voulut les arrêter, mais leur affrontement était si violent qu’elle risquait juste de se faire blesser inutilement. Les voilages accrochés au mur furent déchirés, les sabres décoratifs tombèrent de leurs supports, les meubles reçurent des traces de coups indélébiles.
Les deux Loups ne se calmèrent que lorsque Jhésel entra précipitamment dans la pièce, abasourdi par ce spectacle invraisemblable.
- Seigneur Anetham ! s’exclama-t-il. Prince Athem !
- Fichez le camp, si c’est ce que vous voulez ! cracha Anetham en lançant furieusement son arme à l’autre bout de la pièce. Laissez-moi sauver notre peuple seul, puisque vous n’avez pas l’air de vous sentir très concernés par la situation !
Athem voulut se jeter à nouveau sur son père mais il fut ceinturé à temps par Sephyra, qui le tira de toutes ses forces pour éviter que son sabre qu’il agitait furieusement n’atteigne sa cible.
- Tu vas mener ce monde à sa perte si tu continues ta guerre insensée ! s’écria le jeune prince en se débattant. Je t’aurais prévenu !
- Tu n’es plus mon fils, répliqua le vieux Loup avec un regard noir. Partez, je vous renie, je ne veux plus jamais entendre parler de vous deux !
Sephyra relâcha son frère sous la surprise. Ce dernier grinça des dents et rangea son arme brutalement.
- Père… souffla Sephyra, sans parvenir à y croire.
Athem la prit par l’épaule et l’emmena avec lui hors de la pièce, tout en gardant une main sur le fourreau de son sabre. Il lança un dernier regard dédaigneux au vieux Loup avant de disparaître hors du palais, devant la stupeur des gardes qui les virent passer.

Seul dans l’antichambre, Anetham demeura immobile.
Et vala la suite ! Plus que 4 chaps après mine de rien, on approche de la fin de la partie 1 !
Bonne lecture aux courageux :)

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Comments25
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VanoVaemone's avatar
"A ces mots,"
"
la marque qu’elle avait sur le visage, qu’ils ne se souvenaient pas avoir déjà vue." Je crois que pour que tu puisses écrire "vue", il faudrait écrire "l'avoir déjà vue"
Oulala mais le papa qui pète un plomb maintenant, ON SE CALME, ça enchaîne les emmerdes inutiiiiiiles D:"""